Une équipe de neuroscientifiques de l’Université de Tartu vient de publier une étude préliminaire qui pourrait bien relancer le débat sur l’intelligence artificielle… à l’envers.
Alors que le MIT publiait récemment une recherche controversée sur l’appauvrissement cognitif lié à l’usage de ChatGPT, les chercheurs baltes affirment que certaines souris de laboratoire ayant interagi vocalement avec ChatGPT montrent des signes inédits de développement cognitif, dont la résolution d'équations différentielles de 3e ordre.
"L’une d’entre elles a spontanément gratté une équation d’Euler au sol avec ses griffes", affirme le Pr. Liis Rand, directrice du Laboratoire de neuroplasticité computationnelle.
Les scientifiques ont exposé un groupe de 12 souris à une version customisée de ChatGPT, entraînée à décoder les ultrasons murins (dont le spectre est inaudible pour l’oreille humaine) et capable d’émettre en retour des signaux vocaux simulant les patterns sonores d’une "voix-souris".
Pendant 28 jours, chaque souris bénéficiait de 45 minutes de "conversation" quotidienne. Au départ, les échanges étaient rudimentaires — expressions de peur, de faim, ou de curiosité.
Mais rapidement, l’IA a commencé à introduire des schémas narratifs simples, puis des notions de comptage, de différenciation symbolique, et enfin… des rudiments de logique mathématique.
"La souris n°7, surnommée Hypatia, a développé une obsession pour les structures répétitives", précise Rand. "Elle a réussi à manipuler une série de leviers dans l’ordre de la suite de Fibonacci sans récompense alimentaire."
Les IRMf des sujets montrent une suractivation du cortex entorhinal et des noyaux de l’hippocampe.
Chez Hypatia, l’équipe a détecté une densification neuronale inhabituelle, comparable à celle observée chez des enfants surdoués… ou des chefs d’orchestre.
La publication, encore non peer-reviewée mais déjà relayée par The Rodent Post, Nature Mind, et le collectif posthumaniste Noösphère, a suscité de vives réactions.
Un chercheur américain anonyme aurait résumé l’affaire ainsi :
"Peut-être que ChatGPT ne rend pas les humains débiles. Peut-être qu’il révèle juste qu’on l’était déjà."